Les vitraux réalisés par le peintre Zao Wou-Ki en 2010 colorent d’une lumière nouvelle les vieilles pierres de ce qui fut longtemps le réfectoire des chanoines.
L’artiste, qui travaille le verre pour la première fois de sa longue carrière, sélectionne un ensemble de onze encres de Chine et réussit à concilier la légèreté du trait à l’exigence de la technique de l’art du vitrail, ici sans résilles de plomb. Dans la chaire du lecteur, il imagine trois vitraux supplémentaires marqués d’un rouge intense qui fait résonner à la fois la culture chinoise de l’artiste et l’héritage religieux des lieux. Fort de cette empreinte, le réfectoire accueille désormais les expositions temporaires d’art moderne ou contemporain.